Citations correspondant à « étouffé » : 64 citations trouvées dans le Littré (40 affichées)
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Je me suis tu, j'ai étouffé mes soupirs FÉNELON Tél. VII étouffer
J'ai pensé être étouffé à la porte MOLIÈRE Critique, sc. 5 étouffer
On étouffe aisément qui se laisse presser ROTROU Antig. I, 6 étouffer
Le sang qui coule étouffe sa voix FÉNELON Tél. XX étouffer
Il s'est étouffé de crier après les chiens LA BRUYÈRE VII étouffer
La peste m'étouffe, monsieur, si je le sais ! MOLIÈRE Impromptu, sc. 3 peste
Quoi ! j'étouffe en mon coeur la raison qui m'éclaire ! RACINE Andr. V, 4 éclairer
Quel feu mal étouffé dans mon coeur se réveille ! RACINE Phèd. IV, 5 étouffé, ée
L'amour étouffe en vous la voix de la nature CORNEILLE Rodog. IV, 3 étouffer
Étouffe dans son sang ses désirs effrontés RACINE Phèd. IV, 2 étouffer
Quoi ! j'étouffe en mon coeur la raison qui m'éclaire.... RACINE Andr. v, 4 étouffer
Quel feu mal étouffé dans mon coeur se réveille ? RACINE Phèd. IV, 5 réveiller
Un si doux ennemi par ses abaissements N'a-t-il pas étouffé tous vos ressentiments ? ROTROU Bél. IV, 6 abaissement
Et la peur d'être ingrat étouffe votre deuil CORNEILLE Tois. I, 1 deuil
Le prédicateur, dans Samuel Clarke, a étouffé le philosophe VOLTAIRE Ph. ignor. 13 étouffer
La grande joie où je suis étouffe toutes mes paroles MOLIÈRE l'Am. méd. III, 6 étouffer
Et la peur d'être ingrate étouffe votre deuil CORNEILLE Tois. d'or, I, 1 étouffer
Tu as l'air d'une sibylle dans son antre, qui étouffe, qui écume, qui est forcenée FÉNELON t. XIX, p. 319 forcené, ée
Eh quoi ! le lourd compas d'Euclide Étouffe nos arts enchanteurs LAMARTINE Méd. I, 10 compas
On se fait aisément de fausses consciences ; on étouffe tous les remords du péché BOURDALOUE Pensées, t. I, p. 16 conscience
Et que le refus qu'il a fait.... n'ait pas étouffé dans mon âme toute sorte d'espoir MOLIÈRE Am. méd. I, 4 espoir
Il partit donc aux acclamations de tout le canton, étouffé d'embrassements VOLTAIRE l'Ingénu. 7 étouffé, ée
Te dirai-je un penser indigne, bas et lâche ; Je l'étouffe, il renaît, il me flatte et me fâche CORNEILLE Poly. III, 5 fâcher
On ne va plus à la postérité que par des routes uniques ; le grand chemin est trop battu, et on s'y étouffe VOLTAIRE Lett. Richelieu, 13 juin 1768 unique
Que le séjour de l'homme est divin, quand la nuit De la vie orageuse étouffe ainsi le bruit ! LAMARTINE Harm. II, 4 bruit
J'abandonne ce traître à toute ta colère ; Étouffe dans son sang ses désirs effrontés RACINE Phèd. IV, 2 effronté, ée,
Étouffe tes soupirs, malheureuse Constance ; Soyons en tous les temps digne de ma naissance VOLTAIRE le Prince de Navarre, III, 3 être [1]
M. de Chaulnes raisonnait en ambassadeur, avec le froid et l'accablement d'un courage étouffé par la douleur SAINT-SIMON 36, 160 froid [2]
Ce démon de l'intérêt étouffe non-seulement la charité, mais la piété et la compassion naturelle BOURDALOUE Myst. Épiphan. t. I, p. 127 intérêt
La modération que le monde affecte n'étouffe pas les mouvements de la vanité ; elle ne sert qu'à les cacher BOSSUET Duch d'Orl. modération
Et je pourrai souffrir qu'un amour suborneur Sous un lâche silence étouffe mon honneur ! CORNEILLE ib. III, 3 suborneur, euse
L'ordre du tableau, qui partout et dans tous les siècles a étouffé le génie et les talents RAYNAL Hist. phil. XIII, 58 tableau
Ce petit nombre de plantes est bientôt étouffé par l'ombre continuelle, ou supprimé par le dégouttement de l'arbre BUFFON Expér. sur les végét. 2e mém. dégouttement
Et des plis écaillés qu'avec force il déploie, Saisit, étreint, étouffe et dévore sa proie DELILLE Trois règ. VII étreindre
Quand la feuille en festons a couronné les bois, L'amoureux rossignol n'étouffe point sa voix CHÉNIER Élég. X feston
La force de l'habitude, qui étouffe si souvent le cri de la raison, et qui gouverne encore plus absolument les États que les individus RAYNAL Hist. phil. VIII, 13 habitude
La jalousie étouffe toutes les sages réflexions ; c'est une maladie que la raison seule ne guérit point ROLLIN Hist. anc. Oeuv. t. VII, p. 562, dans POUGENS jalousie
Hé ! ma fille.... coiffez-vous demain pour l'amour de moi ; l'excès de la négligence étouffe la beauté SÉVIGNÉ 4 mars 1672 négligence
Quand je la vois [Marianne], ma gorge se serre, et j'étouffe, comme si mon coeur se soulevait jusqu'à mes lèvres MUSSET Capr. de Mar. I, 1 soulever
Surgeon de saint Louis dont l'heureuse naissance Étouffe pour toujours l'hydre des factions ADAM BILLAULT (le menuisier de Nevers), Stances sur la naissance de Louis XI surgeon